Printemps Crétois

Printemps crétois

Photogramme Printemps crétois.

 Le titre "Printemps crétois" indique assez clairement notre intention globale. Nous avons surtout tenté d'éviter les pièges de la Crète touristique pour nous laisser guider par l'esprit d'étonnement et de découverte. Nous proposons une Crète printanière dont les floraisons sont surprenantes, ce renouveau coïncidant d'ailleurs avec la fête de Pâques.

Nous dévoilons une Crète quotidienne, celle des artisans qui travaillent et se divertissent. Ce présent est évidemment une synthèse de hautes traditions, toujours tangibles. Nous les évoquons et, sur le plan artistique, nous avons éliminé les lieux archéologiques minoens pour nous tourner vers le monde byzantin, nettement moins connu.

Photogramme Printemps crétois.

Photogramme Printemps crétois.

De titel "Lente op Kreta" ("Kreta vroeger en nu") duid heel goed onze globale intentie aan. We hebben niet gezocht naar een toeristisch Kreta, noch een historisch Kreta, noch een archeologisch Kreta. Onze enige leidraad was de ontdekking en de verwondering. Wij stellen een lente op Kreta voor, waarvan de bloei heel buitengewoon is – de lente is gelijktijdig met het Paasfeest -, een alledaags Kreta, die van de ambachtslui die werken en zich vermaken. Het huidige is een synthese van de vroegere tradities die nog altijd tastbaar zijn. Wij brengen ze ons voor de geest en op het artistieke vlak elimineren wij de archeologische antieke plaatsen ten gunste van de byzantijnse wereld die veel minder bekend is.

Photogramme Printemps crétois.

Photogramme Printemps crétois.


The title "Cretan spring" indicates our global intent clearly enough. We have mainly tried to avoid the traps of touristic Crete to let us guide by a sense of wonder and discovery. We propose a Spring Crete, the blossoming of which are astonishing, that season of renewal coinciding moreover with Easter festival. We unveil a daily Crete, that of the craftsmen who work and amuse themselves. This present obviously is the synthesis of high, ever tangible traditions. We evoke them and, on the artistic level, we have eliminated the Minoan archaeological sites to turn towards the far less known Byzantine world.

Photogramme Printemps crétois.

Photogramme Printemps crétois.

 

Der Titel "Frühling In Kreta" zeigt deutlich unsere Absicht: wir haben nicht dass touristische Kreta gesucht, weder das geschichtliche, noch das archäologische Kreta. Unser alleiniger Vorzug galt der Erkundung, der Entdeckung. Wir zeigen Kreta im Frühjahr, dessen  Blütenpracht und Farbenrausch erstaunt und verwundert, wo Erneuerung und Wiedergeburt der Natur mit dem Osterfest zusammen treffen. Kreta im heutigen Alltag, seine Menschen, Handwerker, ihre Arbeit, ihre kleinen Freuden. Dies Geschenk beruht auf langen, alten immer fühlbaren Traditionen. Wir beschwören sie auf künstlerischer Ebene, lassen dabei die archäologischen und antiken Stätte bei Seite, (oder fast) zum Nutzen der weniger bekannten byzantinischen Welt.


Photogramme Printemps crétois.

Photogramme Printemps crétois.

El titulo "Primavera Cretea" indico claramente nuestra verdadera intencion. No queremos solamente mostrar una Creta historica, una Creta turistica, tan poco una Creta archeologica. Nuestro camino fue el descurbierto y la sorpresa. A traves "Primavera Cretea" que empeza con las fiestas de Pasqua, nuestra intencion es de traducir la verdadera Creta. Creta de los artesanos, sus trabajos, sus alegrias. Creta de hoy y de ayer, la vida actual estando una mescla de las altas tradiciones antiguas y de uno proximo pasado a veces olvidado. Eso es porque "Primavera Cretea" sin olvidar los sitios archeologicos permite tambien y sobre todo de descubrir las maravillosas creaciones artisticas del mundo Byzantin.

Photogramme Printemps crétois.

Photogramme Printemps crétois.

 

Coupures de presse



 

 

Jacques Lambert s'est lancé dans la grande aventure et il nous en a rapporté un réel petit chef-d'oeuvre.

Le Rappel - 3 janvier 1979.



 

 

 Ce film "Printemps crétois" est vraiment une grande réussite.

La Dernière Heure - 4 janvier 1979.

Le journal de Mons - 3 janvier 1979.

L'écho du Centre - 3 janvier 1979.



 

 

Avec un art consommé, Jacques Lambert nous fait parcourir ce pays, nous faisant admirer dans de merveilleuses couleurs sa nature, son élevage, nous faisant vivre avec ses hommes au travail.

Le courrier de Philippeville - 5 janvier 1979.



 

 

Des images remarquables de finesse et de poésie font découvrir le charme de la Crète à travers la vie quotidienne de son peuple fier et accueillant. Les éléments naturels, mer, soleil et vent, s'y mélangent avec force, créant l'âme crétoise, dure et noble, exprimant la noblesse d'être homme dans la simplicité, voire dans la pauvreté. l'auteur n'a pas cédé à la facilité de montrer ses sites touristiques connus mais, au contraire, il a traduit la poésie qui s'exprime à partir d'un terreau socio-culturel original, intact. Il s'agit d'un travail remarquable enrichi par les commentaires poétiques et profonds de M. Desrameaux. Cette oeuvre cinématographique et littéraire mérite certainement une place de choix dans les différentes manifestations culturelles.

Vers l'Avenir - 12 février 1979.



 

 

Par la magie des images de Jacques Lambert et du verbe d'André Desrameaux, deux réputés "voyageurs" bruxellois, le public peut découvrir les beautés et les mystères de l'île de Crète et de sa voisine, Santorin.

Le Soir - 4 et 5 mars 1979.



 

 

Cinéaste de talent, Jacques Lambert vient de terminer un merveilleux film sur la Crète: une vision personnelle de cette belle île grecque. Grand voyageur, homme sensible, artiste jusqu'au bout des doigts... Jacques Lambert: l'homme du Printemps crétois.

Sport Moteur n° 91 - 4 mai 1979.



 

 

On ne saurait trop louer "Printemps crétois". Une vague poétique nous soulève d'emblée, image et textes confondus: "La mer, c'est le départ ou l'attente, l'ouverture à tous les possibles. Un matin, une voile blanche peut se dessiner à l'horizon et apporter des nouvelles d'un autre monde. Des hommes peuvent débarquer avec, ou sans armes, et déposer sur la plage leur sourire ou leur violence".

Le passé dans la pierre et dans la main divine de l'homme. L'éternel présent de la nature. On passe de l'un à l'autre, de merveilleux en merveilleux par la magie de l'image.

Ce film, d'une qualité très rare, nous porte vers la véritable culture qui est celle du goût et vers la connaissance.

E.V.





 

 

Et pour terminer, ce compte-rendu envoyé par François Bouhon, un jeune spectateur originaire de Theux (Belgique), 12 ans, élève à l'époque de 6ème latin-grec au Collège Saint-François Xavier de Verviers.

En espérant qu'il puisse tomber un jour sur ses propres lignes rédigées début février 1981...


 

Ce film présente le visage actuel de la Crète, lorsque revient le printemps. Au début, ce ne sont que des fleurs plus jolies, plus écarlates les unes que les autres. Ce sont aussi des insectes bariolés qui se réveillent de la nuit hivernale. Il y a la mer dont les gros rouleaux viennent s'écraser avec fracas sur les falaises. Il y a la montagne, abrupte, aride, coupée de gorges sans fond. Il y a encore ces petits ruisseaux d'une limpidité sans pareille dans notre civilisation polluante. Et les cîmes verdoyantes du mont Ida ("la forêt") qu'on devine à travers leur auréole de nuages. Ici, c'est vraiment le règne de la nature sauvage, indomptée, qui n'a pas encore été souillée par l'être destructeur.

Un peu plus loin, sur un haut-plateau couvert d'oliviers et d'éoliennes, un petit village paisible. Là, tout est blanc, sauf les fleurs qui garnissent les maisons entassées. Celles-ci sont bâties sur le versant de la colline, épousant le relief sans jamais l'entamer. Dans les ruelles en escaliers, quelques passants, quelques ânes. Les enfants jouent, tranquilles. Seuls leurs cris rompent le silence.

Et, le premier mai, fête du travail dans tous les pays du monde, au lieu des habituels cortèges de l'armée, ici tout le village se réunit. C'est le moment de tuer les jeunes moutons et de festoyer gaiement au rythme de la célèbre musique grecque.

Qui se douterait que ce paradis terrestre est à l'origine, via les Gréco-Romains, de notre civilisation bruyante et stressante? C'est pourtant bien là que, il y a trois millénaires et demi, s'éteignit une des plus brillantes  civilisations connues aujourd'hui. Ce fait est-il lié à l'explosion de l'île de Santorin, cinquante ans plus tôt? Certains historiens et archéologues l'affirment.

Curieuse et fantastique île de Santorin, la Rouge, la Noire, la Blanche, l'Île du Diable! Au sommet d'une falaise de près de quatre cents mètres, et qui s'enfonce dans les profondeurs insondables de la mer Méditerranée, s'étale Phira, dans toute sa blancheur. Est-ce là tout ce qui reste de l'Atlantide de Platon? D'aucuns le tiennent pour vrai...

Et nous retournons en Crète. Voici Cnossos, au palais mondialement connu. Découvert par l'archéologue anglais Evans au début de ce siècle, il contient encore de magnifiques fresques et des jarres énormes datant de l'apogée de la civilisation crétoise.

Et c'est au tour à présent des vestiges des occupations turque, vénitienne et byzantine.

Merveilleux voyage que celui-là, à travers une contrée qui, la chose est rare, a bien gardé son esprit et sa quiétude au-delà de trois mille ans d'invasions.


François Bouhon. 2 février 1981.