Salle des machines

Salle des machines du site

POSTE DE SECOURS AVANCE

(Cliquez ici en cas d'incendie.)


Danger


Par mesure de sécurité, il est interdit de

cracher

courir

roter

péter

crier

hurler 

se pencher au dehors

s'épancher au dedans

promener son chien


chiquer


trépigner

allaiter

nourrir des poissons rouges

ou des pensées obscènes

se vautrer dans le cambouis

toucher aux rats morts

ou aux espèces protégées de microbes


D'avance, merci de respecter la sécurité de tous

Pour vous donner du couage,

veuillez répéter, tous ensemble, après moi:




Et je poursuis mon long cheminement

vers la monstrueuse salle des machines du site

avec courage et détermination.

Un site se présente toujours sous la forme d'un gros navire. L'un navigue sur l'immensité océanique, l'autre sur l'infini Wébique. Mais c'est bien là la seule différence notoire.

Et, comme tout gros navire, un site possède, cela va de soi, ses chambres particulières, ses soutes, cales, coins et recoins multiples, ses passages secrets et surtout, ne l'oublions jamais, sa salle des machines, antre de grand sorcier, lieu géant généralement inaccessible.

Profondément enfoui à l'abri des regards indiscrets, sentant le cambouis et la sueur tiédasse, le vieux pet de soutier, le neurone ramolli du designer fourbu, la crevette clandestine et l'inévitable effluve de rat mort, l'endroit fascine, intrigue, interloque.


Pour la première fois au monde, je crois bien, l'autorisation d'y jeter un oeil vous est (enfin) accordée... Merci qui ?...

- Oui, merci qui ?

- Merci https://jacqueslambert.be !

- Prière de ne pas éternuer, danger ! Le moindre gargouillis pouvant fort bien dérégler la machinerie émotive, nous vous recommandons de ne pas en émettre. Enfin, pouvons-nous vous demander d'être spécialement sympas et coopératifs en vous efforçant de marcher sur des oeufs...

La sécurité de tous est à ce prix. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


- Merci de bien vouloir avancer, m'sieurs, dames ! Ne craignez point l'obscurité. La machine que nous allons découvrir n'en sera que plus lumineuse... Allons, approchez-vous !...

 

- Pas trop, toutefois ! Non, mais vous êtes malade ou quoi ?... Pas si près, mec !

- M'impressionne pas, votre machin, m'sieur !

- Pas une raison, mec ! C'est délicat, fragile et subtil, je vous l'accorde ! Mais ça soubresaute, ça happe et ça mord...

Merci de ne pas vous pencher, m'sieurs dames !

La chose est physiquement et intellectuellement très profonde...

 

 


- Après le don de sang, le don de sperme, le don d'organe, le don de soi, le don qui shoote, cette salle des machines du site vous propose, en temps réel, le don d'intelligence... Eh oui, et cela, au départ précisément de cet étonnant engin... quand du moins il daigne se laisser voir... (Car il tombe parfois une brume d'huile de fog qui rend tout invisible).

Vous n'avez toutefois rien à craindre, m'sieurs, dames!...

La procédure est on ne peut plus simple si vous observez scrupuleusement la marche à suivre décrite ci-dessous : 

1. Prélevez de votre précieux cerveau quelques neurones que vous estimez posséder en surnombre.

2. Coloriez-les en bleu et injectez-les, un par un, dans la machinerie, côté supérieur gauche. Par petites coupures de préférence car la machine ne rend pas la monnaie.

Voilà, c'est fini ! Pas sorcier, hein !

De tout coeur, merci  ! 

Vous venez de contribuer généreusement à l'amélioration intellectuelle du site.

- Nous poursuivons la visite, m'sieurs dames !

Ci-dessous,  voici l'emplacement exact où, jadis, se situait l'ancien moteur du site. Il a été complètement ravagé dans une grande explosion wébique, puis rasé. Et comme vous pourrez le constater de par vos propres yeux, il n'y a plus rien à voir.

Espace de silence créé en hommage à l'ingénieur inconnu d'Edoona,

concepteur de la machine (sonore), hélas, aujourd'hui disparue.

 - Avançons, avançons, je vous prie !... Méfiez-vous des trous de rats nombreux et des crottes glissantes. Nous pénétrons en effet dans la partie la plus basse de la salle des machines.




- Eh, regardez tous! Vous avez vu, la machine..., la machine là-bas, elle  a bougé !...

- Maman !

- Sauve qui peut !

- Mais non, c'est une blague du monsieur qui fait le site !

- Eh, vous, bas les pattes ! N'en profitez pas !

- Mais bon Dieu, laissez-moi passer !... Vous ne voyez pas que le site s'écroule !

- Sans moi, que vont devenir mes chats ?

- Dites, jeune homme, je ne vous laisserai pas me marcher sur les pieds !

- Quel foutoir !

- JE veux sortir de cet enfer

Mamaaaaaan, je veux faire popo

Mon Dieu, je regrette 

d'^tre venu

Que font donc les secours ?

- Ils tardent, monsieur, ils tardent !

- C'est une catastrophe humanitaire ! Un nauffrage ! Tous aux canots !

- Nom de Dieu, on est foutus !

- Je vous avais bien qu'il ne fallait pas venir ici !

-  Du calme, du calme, tout le monde ! On ne se bouscule pas !

Et surtout on ne parle pas tous ensemble ! C'est impoli !....

Enfin, voyons ! Il est normal qu'une machine bouge... tant qu'elle est vivante !...


Bon, incident clôs, continuons notre visite de la salle des machines. 

Admirez également, m'sieurs, dames, l'espace qu'occupait précédemment une horloge bicéphale d'une sveltesse inouïe, à côté de laquelle le miroitant phare d'Alexandrie, disparu lui aussi en des temps immémoriaux, n'aurait été que gnognote si les hasards du calendrier les avaient fait cohabiter...

- Pouvait têter qui il voulait, le phare que vous dites...  La Gnognote ou une autre, j'm'en fous, moi !... 

- Je vous en prie, mec... 

Face à ce pur chef-d'oeuvre, m'sieurs dames, Big Ben peut non seulement sembler nu et, lui aussi, aller se rhabiller...

La vue des deux cadrans interpellait : parfois, ils nous donnaient une heure identique, parfois non... C'est selon leurs humeurs. Certains visiteurs impulsifs, au jugement hâtif et tranché, auraient pu interpréter les éventuels écarts apparents comme la manifestation onirique d'un strabisme divergent.

En fait, il n'en était rien. L'horloge du haut nous renseignait la mesure temporelle en heures, celle du bas, l'espace-temps astucieusement traduit en degrés Fahrenheit...

Aujourd'hui ne subsiste qu'une horloge borgne, banale en fait. Et encore ! Quand elle veut bien apparaître...


compteur internet

- Ci-dessous, vous pouviez autrefois admirer naguère les taux de fréquentation du merveilleux et grandiose site https://jacqueslambert.be, le nombre tourbillonnant des visiteurs éblouis pris en flagrant délit de tourisme wébique, le nombre de leurs visites (eh oui, c'est différent) et même leurs origines dépaysantes.

Enfin un cadran voyeur indiquait  le temps qu'il faisait au dehors pour ne point être pris de court en cas de rencontre inattendue et de conversation inexistante.

Hélas, aujourd'hui  tout fout le camp, mes bons messieurs-dames... Et nous en sommes réduits à essayer de comprendre ce passé pourtantrécent.... De l'archéologie moderne en quelque sorte...


Ah ben non, v'la que c'est revenu à présent... Ah ben non, ça a redisparu... (cochez la mention inutile)



mon compteur

- M... alors ! La quulture, quoi ! Avec un grand Q. !


- Je vous en prie, mec...

Ainsi se termine la visite de la salle des machines du site. Nous espérons qu'elle vous aura donné toute satisfaction...  et que nous aurons l'occasion de vous retrouver souvent dans les dédales de ce site.

Merci qui?